Interviews/Movie Box/Special Interview/Interview de Kōzō Morishita

De SaintSeiyaPedia
Share/Save/Bookmark
Aller à : navigation, rechercher
  • Mettez un lien vers cette page plutôt que de copier ailleurs.


Kōzō Morishita Directeur de « Saint Seiya: Evil Goddess Eris » Directeur. Producteur de « The heated battle of the gods» et « Legend of Crimson Youth »

Profil : Né le 17 juillet 1948 dans la préfecture de Shizuoka. Il débute dans la mise en scène avec « Cutty Honey » (1973), par la suite « Doutetsu Gigue » (1975), il mène ses activités essentiellement dans les animes de robots. Dans la version télévisée de « Saint Seiya » (1986), il est producteur de série (producteur depuis l’épisode 61). Sa plus récente œuvre est « Devil man » dans lequel il s’est chargé de la production.

Livret informatif - Page 12 Interview de Kōzō Morishita, réalisateur en chef de la série de 1986, des épisodes 01 à 99, puis producteur pendant les épisodes 100-114

Special Interview

Nous avons voulu rendre le contenu assez compréhensible et simple mais nous avons beaucoup porté notre attention au filmage et à l’utilisation des couleurs.

En tant que directeur de série dans la version télévisée, j’ai pu, également être le producteur du film. Je ne me souviens plus des circonstances dans lesquelles est né le projet consistant à reprendre la série en film mais je pense qu’on a voulu faire de cette série, qui connaissait déjà un grand succès, une œuvre encore plus majeure. Le staff était très motivé à l’idée de faire un film et le budget qui nous a été donné nous a permis de réaliser des choses assez osées. Je voulais absolument en faire une œuvre intéressante et j’ai donc utilisé toutes les techniques qui existaient à l’époque. Par contre, cela nous a coûté une très grande partie du budget et je me suis fait gronder par la société (rire). De plus, l’absence de technique d’effets spéciaux rendait le tournage du film assez difficile. J’ai rajouté de l’ombre par rapport à la version télévisée, ce qui a, je pense, rendu le travail de finition assez difficile. En opposition à cela, j’ai rendu le contenu assez simple en privilégiant le côté action du film. Comme je m’étais occupé de la version télévisée depuis le premier épisode, je savais comment répondre aux attentes du public.

Le principe est que Seiya se fait ratatiner puis qu’il se relève et qu’il vainque les ennemis (rire). On est donc dans le thème de « l’amitié-l’effort-la victoire », le cheminement typique du manga Shonen Jump. Pour les scènes de combat, je me suis inspiré d’autres mangas et des prises de vues réelles pour élaborer une action qui pourrait être reproduite en image. C’était difficile de gérer les interventions des cinq acteurs en respectant le temps imparti. Je me demande moi-même comment on a réussi à tout inclure dans les 45 minutes (rire).

Le moment à ne pas rater c’est sans doute la fin, la scène accompagnée du Scat de Kawashima Kazuko. Yokoyama Seiji, chargé de la musique s’est beaucoup investi et nous avons passé beaucoup de temps sur le dubbing.

En bref, je pense que même en le regardant aujourd’hui, le travail de la caméra, la lumière transmise et l’utilisation des ombres nous font oublier la vieillesse du film.

(Réalisé le 8 juin 2004 au siège social de la Toei animation)

Fin de traduction