Interviews/Animec 18/Masami Kurumada

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Animec


  • Interview de Masami Kurumada dans Animec 18 (juin 1981).
  • Traduction du japonais vers le français par Archange.
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Traduction



Quel genre de personne est Masami Kurumada ?

« Vers la fin du lycée, je n'avais rien devant moi... mais je me disais que je dessinais par contre mieux peut-être mieux que les autres personnes » a apparemment pensé le maître avant de s'entraîner. « Mais je n'aurais jamais cru devenir mangaka ». Le mangaka qu'il respecte est Hiroshi Motomiya. (image et légende présentes sur les pages d'origine)


Le studio du maître se trouve dans les quartiers populaires de Tokyo, dans un bâtiment situé au bord d'une rivière (quel cadre agréable). Bien entendu, les assistants ou responsables d'édition qui y circulent ne sont que des hommes (ou du moins c'est ce que l'on pense, car il a apparemment de nombreuses fans de sexe féminin), et c'est cependant un endroit très propre, ordonné.


Q) Vous êtes publié hebdomadairement, mais vous semblez pourtant ne pas être vraiment occupé aujourd'hui. C'est assez inattendu. Vous avez la main rapide lorsque vous travaillez ? (la voix d'un assistant nous lance alors « C'est surtout pour attraper les femmes qu'il a les mains rapides »)

Kurumada : J'ai des deadlines, il faut que les planches soient remises tel jour de la semaine à telle heure... Mais c'est lorsque je manque de temps que je deviens très rapide. Je dessine le tout en 17 heures.


Q) Il n'y a pas des fois où vous vous sentez bloqué pour trouver l'histoire ?

Kurumada : Si, souvent. Toutes les semaines. Cette semaine encore je me demande comment faire. Comment faire...


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Q) Je vois... Hmm, il y a plein de noms de techniques là dedans, non ?

Kurumada : "Techniques" ? De judo ?


Le bureau de Masami Kurumada. De nombreuses pages stupéfiantes se trouvent dessus. (image et légende présentes sur les pages d'origine)

Q) Non, je parle des noms des attaques de poing. Où trouvez-vous tout ça ?

Kurumada : Bon, je vais le dire. Je prends surtout ça dans des chansons.


Q) Dans des chansons ?

Kurumada : Oui, comme pour le "Boomerang". Il y avait une chanson "Boomerang" de Hideki Saijō.


Q) Et pour le Galactica Magnum ?

Kurumada : Il y avait un film avec ça, non ? Les magnums sont en tout cas très classes. Et pour le Jet Upper, il y avait une chanson de Paul Mc Cartney nommée "Jet", non ? Ça vient de là.


Q) Vous avez fait "Sukeban Arashi" avant "Ring ni Kakero", n'est-ce pas ? C'est l'oeuvre de vos débuts.

Kurumada : Oui.


Q) Quel âge aviez-vous alors ?

Kurumada : 20 ans. Ça a été un one-shot.


Q) Ah, c'était un one-shot ?

Kurumada : Au début c'était parti pour être une publication régulière, mais il y a alors eu le choc pétrolier, et le nombre de pages du magazine a diminué, et ça a donc été fichu pour mon manga.


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Q) Est-ce que vous aimez la boxe ?

Kurumada : Non, je n'aime pas beaucoup une telle violence.


Q) Mais dans ce cas-là, pourquoi est-ce que Ring ni Kakero est...

Kurumada : Au début j'avais songé à en faire un manga de judo, mais ça manquait de classe... Gundam est super populaire en ce moment, pas vrai ?


Q) Oui. Y a-t-il des choses pour lesquelles vous vous êtes pris de passion ? Un anime ou un manga que vous aimiez ?

Kurumada : Oui, il y en avait. Je regardais "Otoko Ippiki Gaki Daishō". Mais ça ne durait que 15 minutes.


Les monja sont délicieux ?


Monjayaki

Q) Qu'est-ce que vous aimez niveau nourriture ?

Kurumada : T'es né à Tokyo ?


Q) Non.

Kurumada : Dans ce cas-là tu ne dois pas connaitre, mais il y a un truc qui s'appelle "monja".


Q) Ah, je sais ce que c'est ! (pour une raison ou pour un autre, quelqu'un de l'équipe d'interview connaissait ça). C'est comme une sorte d'okonomiyaki très fin.

Kurumada : Et qui est plutôt visqueux... Je pensais que ça n'existait que dans les quartiers populaires de Tokyo.


Q) En avez-vous mangé récemment ?

Kurumada : Non, pas dernièrement.


Q) Mais ça peut se préparer chez soi, non ?

Kurumada : Mais il faut le bon dashi, sinon ça rate. Ce n'est vraiment pas bon quand j'en fais moi-même... Autrefois, on pouvait en faire pour 10 yens dans ce genre de tasses (montre une tasse) chez le marchand de bonbons bon marché.


Note de traduction : dashi : bouillon de poisson qui sert de base à beaucoup de plats de la cuisine traditionnelle japonaise


Le Ring est quelque chose de connu

Q) Cela fait 5 ans que vous exercez cette activité.

Kurumada : Oui, je suis dans ma cinquième année.


Q) Est-ce que vous avez une grosse gaffe à raconter qui soit arrivée durant ce temps ? Mais vous ne semblez pas être du genre à manquer de rendre vos planches...

Kurumada : Il y en a eu. Sur le nom d'un coup de poing.


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Q) Vous vous êtes trompé de nom ?

Kurumada : Dans certains lieux c'est devenu "Shocking Fire" tandis que dans d'autres ça a été "Dead Wind Fire".


Un dessin envoyé par un fan ? On y sent une grande volonté ! (image et légende présentes sur les pages d'origine)

Q) Hein ? Comment est-ce que ça a pu arriver ?

Kurumada : Au début, j'avais mis "Shocking Fire" sur mes planches. Mais le tantō s'est dit que "Dead Wind Fire" semblait mieux, et il a donc changé ça puis envoyé les planches pour l'impression... Il m'a ensuite téléphoné et m'a dit « Au fait, j'ai changé le nom en "Dead Wind Fire" ». Je lui ai r1epondu « Non ça ne va pas, Shocking Fire est mieux ».


Note de traduction : tantō : responsable d'édition qui suit un mangaka


Q) Vous avez fait vos études dans le 5ème quartier de Tsukishima ?

Kurumada : Dans le premier. Il y en avait trois.


Note de traduction : celui qui fait l'interview demande ça, car les personnages de "Ring ni Kakero" vont au collège dans le 5ème quartier fictif de Tsukishima


Q) Vous avez toujours habité là-bas ?

Kurumada : Oui.


Q) Vous avez donc été élevé comme un enfant des quartiers populaires.

Kurumada : En effet. Mais on me disait souvent que je ressemblais à un fils de bonne famille (rires).


Q) L'image que l'on a des mangakas est celle de personnes recluses chez elles, scotchées à leur bureau, mais vous avez en revanche une certaine élégance. Vous ressemblez en effet à un fils de bonne famille...

Kurumada : Ah, je ressemble donc bien à ça ?


Q) Mais je suppose que vous déployez une énergie incroyable lorsque vous êtes occupé ?

Kurumada : Non, je reste toujours élégant (rires).


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Q) Est-ce vous-même qui avez souhaité vous diriger vers l'arc final ? (ndt: de Ring ni Kakero, en cours de publication lors de cette interview)

Kurumada : En effet.


Q) Pourquoi donc ?

Kurumada : Je n'ai plus rien de spécial à y dire. Je pourrais faire en sorte de prolonger autant que possible, mais bon... il faut faire attention aux Sept Divinités du Bonheur (ndt : il y a un groupe de 7 dieux de la bonne fortune dans la culture japonaise).


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Q) (explosion de rires)

Kurumada : Si je continue, ça risque de devenir les Sept Divinités Maléfiques du Bonheur, ou les Six Youkai Métamorphosés. Mais je vais m'arrêter là !


Note de traduction : youkai : monstres du folklore japonais



Q) (continue à rire)

Kurumada : En vérité, c'était censé se terminer avec la fin du tournoi mondial. Mais vu la popularité, ça aurait été un peu du gâchis, non ? Alors je me suis un peu fait plaisir.


Les 4 dessins ont été faits par Rie-chan, lycéenne à Tokyo



Le maître est encore plus bel homme que ce que laissent penser ses auto-portraits dans ses mangas. Il s'exprime un peu comme Ishimatsu !


Q) Ces double-pages utilisées pour représenter un coup de poing sur une seule case sont là pour donner un grand impact visuel ?

Kurumada : En effet. On doit penser que c'est pour raccourcir le travail.


Q) Il n'y a que peu de gens qui utilisent cette manière de faire, et même parmi eux...

Kurumada : ...personne ne le fait de manière aussi audacieuse ?


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Q) En effet. Même ceux qui s'en servent ne le font pas de cette façon.

Kurumada : Il y en a plein dans Ring ni Kakero. Et puis ces onomatopées énormes m'assurent aussi la victoire, ha ha ha.


Q) Mes amis sont captivés par ces double pages.

Kurumada : Ring ni Kakero serait un peu triste sans ça.


Un partie de l'étagère à livres. Ah, Yoshiko Miyazaki, oh, Mariko Kurata ! (image et légende présentes sur les pages d'origine)

Q) En effet, on lit ça, et lorsque les double-pages arrivent on se dit « Oui ! Les voilà ! ».

Kurumada : Oui ! « Youpi ! » (rires). "Ring ni Kakero" ne parait pas divertissant les semaines où il n'y a pas ces double pages caractéristiques. C'est un peu comme les semaines où l'on ne voit pas l'inrō dans Mito Kōmon.


Notes de traduction

  • inrô: petit réceptacle qui était attaché aux ceintures des kimonos autrefois, et qui faisaient donc office de "poches". Les inrô des gens de haut statut étaient richement décorés et marqués de leurs armoiries.
  • inrô de Mito Kômon: Mito Kômon est un drama historique japonais de 42 saisons (1969~2011) mettant en scène le vice-shogun et ancien daimyō Tokugawa Mitsukuni, qui vit sous une fausse identité en tant que marchand de crêpes ambulant. Les épisodes se terminaient en général par un combat de groupe contre des malfrats, dont Mitsukuni et ses deux serviteurs sortaient victorieux. Puis il révélait alors sa véritable identité en montrant son inrô.


Q) C'est le genre de chose que l'on attend lorsque l'on regarde.

Kurumada : Ca fait parti des "choses connues d'avance" qu'ont toutes les oeuvres populaires. Tu ne trouves pas que les grandes épopées suivent toutes le même genre de schéma ?


Q) Ring ni Kakero répond donc également aux besoins des lecteurs ?

Kurumada : Oui, oui, oui (rires).


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Q) Et est-ce que vous aimez personnellement ces double pages ?

Kurumada : Non, lorsque je dessine (il fait semblant de dessiner et se met à chuchoter), je me dis « Mais je suis ridicule ! », (il hausse la voix) ben oui, vous pensez pas ? J'ai plus de 22 ans, bon sang. J'aurais l'air un peu bizarre à rester fasciné pendant que je dessine.


(image présente sur les pages d'origine)

Q)(rires) Non, non vous aimez ça. Et y a-t-il des fois où vous vous laissez prendre sans vous en rendre compte ?

Kurumada : Lorsque je dessine, j'ai tendance à prendre les mêmes expressions que les personnages. Si je dessine un personnage qui a un sourire carnassier, je fais le même genre de sourire. Les gens qui ne me connaissent pas penseraient probablement que je suis un peu dérangé.


Q) Est-ce que vous avez déjà réfléchi à ce que vous allez faire une fois cet arc de résolution terminé ?

Kurumada : Oui, j'ai environ 3 possibilités de mangas en tête.


J'en suis impatient.


Ring ni Kakero approche enfin de sa fin ! Les semaines vont défiler en vous tenant en haleine !

Une oeuvre que vous voulez voir en anime ?


Q) Que feriez-vous si on vous proposait d'adapter Ring ni Kakero en anime ?

Kurumada : Je dirais tout de suite oui !


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Q) Il n'y a vraiment rien en préparation pour le moment ?

Kurumada : Rien du tout ! Les adultes ne comprennent pas. Allez, je vais le dire pour les lecteurs d'animec. « Mais bon sang, pourquoi est-ce qu'ils n'en font pas un anime !!! ».


Kiku Takane et Ryûji Takane

Q) Il y a très peu de personnages féminins dedans. Vous avez du mal avec ?

Kurumada : Oui, c'est difficile pour moi.


Q) Mais Kiku-chan est pourtant sexy.

Kurumada : Elle est bien fournie en haut (montre la poitrine), mais en bas... On peut dire qu'elle a de grosses jambes. Je ne peux pas dessiner avec un style moderne.


Q) Qui est votre personnage favori ?

Kurumada : Qui ça pourrait bien être... Je dirais Ishimatsu. Il est facile à dessiner. Ryūji, le protagoniste, est celui qui me donne le plus de mal.


Q) Vous avez du mal à le dessiner ? Il n'y avait pourtant que lui de présent au début.

Kurumada : (rires) Oui, en effet. C'est avec lui qu'il est le plus ardu de savoir ce qu'il pense. Les choses sont bien plus nettes avec des personnages comme Ishimatsu ou Kenzaki.
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Q) Hum... Nous avons de nombreux lecteurs qui ont un penchant pour les lolitas, beaucoup qui ont tendance à apprécier les belles jeunes filles. Et qu'en est-il de vous, maître Kurumada ?

Kurumada : Hein ? Tu veux savoir si ça peut me plaire ? Si j'y trouve du sex-appeal ?


Q) Oui, ce genre de choses.

Kurumada : Envers les lolitas ? Je ne ressens rien de ça.


Mako Ishino dans les années 80

Q) (regarde les posters au mur) Mako-chan vous plait ?

Kurumada : Ce n'est pas non plus mon genre. Ce que j'aime ce sont celle qui ont un air de femmes mariées.


Q) (explose de rires ! Ca fait longtemps qu'il n'y avait pas eu ce genre de personne)

Kurumada : Mais bon si l'on ne sort qu'avec ce genre de personne, c'est un peu difficile.
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Les korokke sont pénibles à acheter


Q) Cet appartement vous sert à la fois de bureau et de logement ?

Kurumada : En effet.


Q) Vous cuisinez donc vous-même ?

Kurumada : Oui. Je fais bouillir du riz.


Q) Mais vous êtes très occupé, non ?

Kurumada : Le travail me prend en général 3 jours si je m'en sors vite. Et puis je vis seul... ah comme je me sens seul !


Q) Vous n'aimez pas trop faire la cuisine ?

Kurumada : Non, je n'aime pas ça. Mais j'en ai marre des plats à emporter. J'en ai aussi marre de Seven Eleven. Comme je n'ai pas le choix, j'achète donc des ingrédients et je prépare ça. Note de traduction : Seven Eleven : chaîne de kombini (convenience stores)


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Q) Quelle est votre spécialité niveau cuisine ?

Kurumada : Les oeufs brouillés (rires). Je cuis le riz et je fais des oeufs brouillés... Voilà comment vit vraiment un mangaka.


Q) Mais lorsque vous êtes en train de travailler, vous achetez plutôt des plats préparés à emporter ?

Kurumada : En effet, j'en mange énormément. C'est assez pénible...


Q) Mais c'est pourtant très propre ici. Je m'attendais à voir plus d'emballages éparpillés.

Kurumada : Non, ça arrive aussi... Quand je n'ai plus de short ou de pantalons je fais la lessive... et il m'arrive de faire des oeufs et de me rendre tout à coup compte que j'ai oublié la machine à laver. J'ai vraiment pas de chance !


Q) Cela fait longtemps que vous avez emménagé ici ?

Kurumada : Un an environ.


Q) Mais vous êtes depuis toujours à Tokyo, n'est-ce pas ?

Kurumada : Oui. Avant j'habitais dans un appartement bon marché à Tsukishima. Mais la propriétaire me tapait sur les nerfs.


Q) Elle insistait pour que vous fassiez le ménage chez vous, ce genre de chose ?

Kurumada : Non, elle râlait en disant de ne pas laisser traîner de choses dans le couloir, des trucs comme ça. Et elle éteignait les lumières des couloirs à 22 heures. Comme je me levais à minuit, c'était intolérable.


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Korokke

Q) Qu'achetez-vous en faisant les courses ?

Kurumada : Ah, l'autre jour je suis allé acheter des korokke, mais je me suis senti embarrassé !


Q) Pourquoi donc ?

Kurumada : Parce qu'il n'y avait que des femmes au foyer. Lorsque je me suis retrouvé devant, je n'ai même plus su dire les noms des produits.


Il a bel et bien un air sérieux lorsqu'il dessine

Q) Vous ne regardez pas trop de films au cinéma ?

Kurumada : En effet. Je n'en regarde plus trop. J'y allais beaucoup lorsque j'étais gosse, parce que nous n'avions pas de télé. Je regardais par exemple les films de combat d'épées de la Toei. Isshin Tasuke par exemple.


Isshin Tasuke

Q) Isshin Tasuke fait un peu penser à vous.

Kurumada : Ah oui ?


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Q) Quelqu'un a écrit que le naniwabushi vous allait bien. Est-ce que vous en écoutez ?

Kurumada : Comment ? Le naniwabushi, c'est du rōkyoku, c'est ça ? Je n'en écoute pas. Note de traduction : naniwabushi : chant narratif traditionnel japonais. aussi appelé "rōkyoku".


Q) Qu'est-ce que vous aimez ? L'enka ?

Kurumada : Hmm, de tout. Il y a aussi des choses qui me plaisent en enka. J'aime de tout niveau musique.


(image présente sur les pages d'origine)

Et nous vous remercions donc pour nous avoir accordé tout ce temps qui risque de vous faire manquer de temps. Le maître Kurumada, qui ressemble à Isshin Tasuke ou bien encore à Ba-bu Satake (c'est peut-être trop ancien...) a reçu avec gentillesse notre équipe si nerveuse. Nous remercions aussi son assistant qui nous a servi le thé et le café. Le visage de profil de ce maître si élégant est soudain devenu très tendu lorsqu'il s'est mis à dessiner sur ce papier coloré, et l'on a alors pu ressentir toute la vigueur qui est la sienne lorsqu'il travaille.


Fin de traduction