Interviews/Men Walker/Masami Kurumada

De SaintSeiyaPedia
Share/Save/Bookmark
Aller à : navigation, rechercher
Men's Walker
  • Interview de Masami Kurumada dans le Men's Walker numéro 9 de 2000 (mis en vente le 25 avril 2000).
  • Traduction du japonais vers le français par Archange.
  • Mettez un lien vers cette page plutôt que de copier ailleurs.


Nocopy.jpg
  • Les articles de ce site ont nécessité de nombreuses heures de rédaction. Merci de ne pas en recopier des parties sans autorisation.                                                       
  • Many hours were spent on these articles. Please don't copy part or make translations of them without permission.


Traduction


"Ring ni Kakero 2".

Q) Lorsque l'on évoque le maître Kurumada, on pense aussi à Ring ni Kakero. Comment cette œuvre est-elle née ?

Kurumada : Je n'ai pas commencé "Rinkake" parce que je voulais dessiner un manga de boxe, mais parce que je voulais dessiner un manga nekketsu. N'importe quel sport peut faire l'affaire afin de dessiner les âmes d'hommes ardents. Mais si j'avais fait "Dohyô ni Kakero" (ndt: dohyô = "ring de sumo"), ça aurait probablement eu un mauvais accueil auprès des enfants (rires). Il y a une certaine forme de style et d'intelligence dans la boxe, c'est un sujet extrêmement approprié pour un manga shônen.


Q) A quoi prêtez-vous attention en dehors du sujet principal ?

Kurumada : Les mangas sont avant toutes choses des bonbons, et non pas des repas. Mais en prêtant attention à l'équilibre alimentaire, on voit bien qu'on ne peut pas manger uniquement des bonbons. Et c'est pourquoi j'ai fait attention dans Ring ni Kakero à la quantité de bons morceaux que je pouvais me permettre de donner aux lecteurs. Avec l'intention de ne garder parmi les bonbons que leur meilleure partie, la plus sucrée. Ce qu'il y a, c'est que si on la leur fournit continuellement, les lecteurs finissent par se lasser de ce goût (fait la moue). J'ai donc cherché de quelle manière leur donner les meilleurs morceaux sans qu'ils ne se lassent pour autant. Et la concrétisation de ceci est la suite de matchs dans Ring ni Kakero. Quoi qu'il arrive, ce que les lecteurs veulent voir sont surtout les échanges de techniques spéciales. Et c'est pourquoi j'ai retiré sans hésiter les parties lentes du développement de l'histoire.


Q) Et qu'en est-il de Saint Seiya ? C'est également devenu très populaire à l'étranger, n'est-ce pas ?

Kurumada : Avec Saint Seiya, j'ai voulu effacer le sentiment de combustions ratées que m'avaient laissés "Fûma no Kojirô" et "Otokozaka", et c'est pourquoi j'ai visé dès le début une grande histoire. Ça a fonctionné selon mes prévisions, et le manga a acquis une bonne popularité auprès des lecteurs. Puis c'est avec le début de l'anime durant l'hiver 1986 que cette popularité auprès des lecteurs a explosé. Le manga de son côté devenait très excitant, avec l'éveil de Saori en tant qu'Athéna et la présence des Silver Saints. L'effet de promotion réciproque fut stupéfiant, poussant encore plus haut la popularité de Saint Seiya. Et cette popularité dure depuis longtemps. Mais en ce qui me concerne, je me sentais complètement épuisé durant le chapitre Hadès, et c'est donc moi qui ai demandé au département d'édition de me laisser boucler la publication en 10 chapitres.


  • Mettez un lien vers cette page plutôt que de copier ailleurs.
Article.

Q) J'imagine que les attentes des lecteurs ou du département d'édition envers vous devaient être incroyables durant la publication de "Ring ni Kakero" et de "Saint Seiya".

Kurumada : La pression était incroyable, je savais que je n'avais pas le droit de dessiner quelque chose d'ennuyeux. Les hits ne sont pas de si bonnes choses. On a l'obligation de ne faire que des home runs. Et donc, lorsque je ne parvenais pas à trouver de choses intéressantes, je m'enroulais dans mon futon tout en grognant (rires). Voilà le genre de chose que je ressentais à chaque chapitre. Je n'avais même pas le droit de fuir.


Q) Quel genre d'atmosphère régnait à l'époque dans le département d'édition du Jump ?

Kurumada : Nous n'avions pas le temps de dormir, et eux aussi s'y investissaient de toutes leurs forces. Je dirais que le gens du département d'édition possédaient eux aussi l'enthousiasme et la volonté de créer des oeuvres intéressantes. C'était une équipe ardente, ce département d'édition du Jump de l'époque.


Q) "Ring ni Kakero 2" est actuellement en cours de publication dans le Super Jump. Pourquoi en avoir repris la publication ?

Kurumada : J'ai arrêté "Ring ni Kakero" en 1981, parce que la série avait réalisé une parfaite combustion. Et 20 ans plus tard, j'ai senti que j'étais en mesure de dessiner une suite. "Ring ni Kakero 2" est une oeuvre gorgée de mon kiai , et ceci se ressent jusque dans les bannières publicitaires affichées dans les trains. J'espère que ceux qui ont lu "Ring ni Kakero" dans leur enfance ne manqueront pas de lire cette suite. Lorsque je reçois des lettres de fans me disant des choses comme « J'étais si excité que j'en ai déchiré la page » ou « Je me suis mis à pleurer dans le train », je suis heureux du plus profond de mon coeur d'avoir fait cette suite .


Fin de traduction