Interviews/Pegasus Box/Explications

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Traduction par Archange. Évolution de la mise à page par Saint Alphazero.


Pegasus Box (21/12/2002).
Couverture du livret.
Introduction de la Pegasus Box (pages 4 et 5).
  • Explications de la Toei Animation sur la production de la série TV de Saint Seiya. Paru en décembre 2002 dans la Pegasus Box.
  • Traduction du japonais vers le français par Archange.
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Traduction

1985 et le début de l'année 1986 ont été une période de soucis pour le monde de l'animation. Les animes de robots, qui étaient alors comme l'index de référence du domaine, s'étaient accumulés et le genre stagnait. Et le genre des Real Robots, lancé par Gundam en 1979, commençait à montrer ses limites. De plus, la majeure partie de l'audience cible migrait désormais vers des OVA orientés "otaku". Les taux d'audience des animes TV en souffraient beaucoup, ainsi que les ventes de produits dérivés liés.

Les fabricants de jouets ont particulièrement souffert de ces défections. Et si les produits se vendent pas, il est difficile de trouver des sponsors pour une série. De nombreuses voix s'élevaient alors, aussi bien en interne qu'en externe, pour dénoncer les limites atteintes par les animes de robots. Alors que 1983 comportait 10 séries de robots diffusées à la télévision, en 1985 il n'y en avait guère eu que 4. Un coup de plus porté aux animes TV stagnants fut la démocratisation des consoles de jeux vidéo, qui offraient la possibilité de contrôler le personnage à l'écran.

C'est dans ce contexte que Toei Dōga (aujourd'hui Toei Animation) et TV Asahi travaillaient sur un nouveau projet destiné à la saison automne 86. Le créneau horaire était le samedi, à 19 heures. Sur la chaîne concurrente TBS, "Manga Nihon Mukashibanashi" (anciennes histoires du japon en manga) le programme concurrent diffusé dans ce créneau, recevait de forts taux d'audience, et il fallait donc y opposer un contenu de haut profil. Comme les séries live de héros avaient fait de bonnes audiences dans ce créneau, le nouveau projet souhaité devait aussi traiter d'une histoire de héros.

Et comme par un coup du destin, Saint Seiya venait de débuter dans le magazine Shūkan Shōnen Jump 1+2 de 1986 (sorti le 3 décembre 1985), écrit et dessiné par le mangaka populaire Masami Kurumada. Adapter ses œuvres à succès avait déjà été suggéré auparavant, mais aucun projet n'avait finalement vu le jour, le monde de l'animation estimant qu'il était encore trop jeune en tant que mangaka. Et Saint Seiya a donc été la première adaptation animée d'une de ses oeuvres.

La décision d'une adaptation animée a été prise quasiment après le début du manga, et la Toei Dôga a commencé à arranger les choses très tôt avec la chaîne de télévision et les sponsors. Puis environ 6 mois après le début du manga, en juin 1986, une offre en bonne et due forme a été présentée à l'auteur et la production a été confirmée.

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La commande pour le scénario de l'épisode 1 a été placée en juillet. Le premier volume relié du manga n'était quant à lui prévu que pour le mois de septembre, et avoir une adaptation aussi rapide d'un manga de Jump était inhabituel.

Comme le manga et l'anime progressaient simultanément, le proposal reçu par la Toei suggérait que toute l'histoire tournait autour des « Galaxian Wars, sorte de battle royale auquel prennent part 10 Bronze Saints. Le camp adverse consiste en Ikki et ses Ankoku Phoenix ». Et ainsi, l'opening, l'ending et autres matériaux liés à ce programme ont mis en avant les 10 Bronze Saints.

L'anime "Saint Seiya" ne pouvait être classé dans les catégories "Robots", "Magical Girl" ou bien encore "Comédie", et représentait ainsi un genre nouveau (à l'époque, le terme passe-partout "Fantasy" n'était pas utilisé pour ça). Il a donc fallu présenter ceci aux sponsors comme étant une sorte d'extension ou modification de la catégorie "Robots". Et c'est pourquoi Kōzō Morishita, dont les talents de réalisateur sur les animes de robots étaient reconnus, a été choisi en tant que réalisateur en chef. Comme il avait participé à des coproductions étrangères, il avait engrangé un certain nombre de souhaits qu'il voulait appliquer aux animes destinés au Japon.

En plus de réalisateurs expérimentés, l'équipe de réalisation comportait aussi de jeunes réalisateurs motivés. De plus, la production finale était réalisée avec des procédés de composition optique alors récents, qui ont permis d'obtenir une qualité d'image incomparable à celle des autres animes de l'époque.

Au final, le produit obtenu n'a pas séduit que les enfants, sa cible première, mais a aussi attiré le public otaku, et est rapidement devenu populaire.


Légende des images

En plus d'être un grand hit, les produits dérivés liés aux Cloths de Saint Seiya (NDT : les Saint Cloth Series) ont établi la catégorie de jouets "Cloth asobi", désignant les "figurines pouvant enfiler des armures".
Poster présentant la série lors de sa diffusion. En plus des 5 Bronze Saints principaux, les 5 autres Bronze Saints du début de la série sont eux aussi proéminents. On peut dire que ce poster retranscrit l'idée que la production se faisait au début de Saint Seiya.
Comme le montre ce poster promotionnel présentant les personnages du troisième cour, les Steel Saints étaient censés tenir une place importante. En fin de compte, cela n'a pas vraiment été le cas dans les épisodes produits.

Fin de traduction



Voir aussi :

Autres coffrets :

DragonBox Interview 01.jpg
PopesAnime AndromedaBox 1.jpg
CygnusBox Interview 01.jpg
PhoenixBox Interview 01.jpg
Explications TheMovieBox 01.jpg
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